Les puces adultes infestant les chiens et les chats
Biologie et moyens de lutte

À bien des égards, les puces sont des créatures incroyables.

Elles sautent à des hauteurs record. Chaque jour, elles absorbent deux fois leur poids en sang et pondent jusqu'à 25 œufs.

Parmi les 4 stades de vie des puces, les puces adultes sont les seules que l’on peut assez facilement remarquer bien qu'elles ne représentent que moins de 5 % de la population totale. Ce sont également elles qui causent des nuisances, voire des troubles de santé, à vos animaux de compagnie et, plus rarement, à vous-même.

Les puces adultes sont évidemment celles dont on veut se débarrasser.

Découvrons qui elles sont et comment contrôler leur prolifération.

À quoi ressemblent les puces?

Les puces adultes sont de petits insectes sans ailes mesurant de 2 à 4 mm. Leur couleur va de l'orange au brun foncé. Une couleur plus foncée indique que la puce a ingéré une grande quantité de sang.

La morphologie de la puce est remarquable. Son corps est comprimé latéralement, c'est-à-dire très mince et relativement haut. Sa forme lui permet de se déplacer à travers le pelage de l'animal. Elle possède 3 paires de pattes. La dernière paire est surdéveloppée, d'où sa capacité à sauter très haut.

Elle est également équipée de pièces buccales piqueuses-suceuses qui peuvent facilement percer la peau et trouver le sang dont elle se nourrit.

Comment savoir si mon animal a des puces?

Antécédents médicaux

Seulement 5 % des puces sont des adultes. Les autres formes de vie : œufs, larves et nymphes sont beaucoup plus nombreuses, cachées ou trop petites pour être remarquées.

Si l'un de vos animaux de compagnie a subi une infestation de puces depuis moins d’un an, il a nécessairement infesté votre maison/jardin. En l’absence de traitement, l'infestation reprendra, forcément.

Vous devrez donc être particulièrement vigilant(e).

Symptômes et comportement de l'animal

Une allergie cutanée, des démangeaisons et des rougeurs de la peau peuvent être causées par une infestation de puces.

Vous remarquerez peut-être que votre animal a l'habitude de se mordre, de se lécher ou de se gratter les poils. Certains animaux de compagnie peuvent toutefois être infestés de puces sans pour autant adopter ce comportement.

Vous pouvez également observer des croûtes ou une perte de poils.

Selles de l'animal

Si vous trouvez des sacs d’œufs de Dipylidium dans les selles, c’est que votre animal est parasité soit par des puces, soit par des poux.

De toute façon, il faut traiter !

Les puces (et beaucoup plus rarement les poux) sont les hôtes intermédiaire du vers plat Dipylidium caninum. Les œufs de Dipylidium sont mangés par des larves de puces dans lesquels le vers poursuit son développement jusqu’à un certain stade : le cysticerque. Une fois devenues adultes, les puces dont les tissus contiennent toujours la larve cysticerque peuvent être avalées puis digérées par les chiens ou les chats lorsqu’ils se lèchent ou se mordillent.

Dans le tube digestif de l’animal, le cysticerque reprend son développement vers le stade adulte : un vers plat segmenté pouvant atteindre 70 cm, et dont le dernier segment fait office de sac d’œufs.

Le vers plat adulte Dipylidium caninum flatworm vivant dans l'intestin du chien

Ces sacs peuvent être facilement repérés dans les excréments des animaux de compagnie. Ils ressemblent à des grains de riz (ou des grains de concombre, suivant les interprétations).

Examen de l’animal

C'est le meilleur moyen de s’assurer de la présence de puces. Il s’agit de trouver sur le pelage de l’animal des puces adultes vivantes ou des excréments de puces. Mais ce n'est pas facile. La découverte d'une seule puce devrait justifier un traitement car, en général, on ne découvre que 5 à 15 % des puces. Et parce que, si rien n'est fait, l'infestation explosera inévitablement en quelques semaines.

Les excréments de puces sont des petits grains sombres de 1 mm de diamètre. Ils sont constitués de sang séché. Si vous les réhydratez en les plaçant sur une feuille de papier blanche humidifiée, vous remarquerez un halo rouge foncé autour d’eux montrant qu’il s’agit de sang. Trouver des excréments de puces est plus facile que de trouver des puces adultes vivantes.

2 méthodes sont possibles :

Donner un bain à votre animal (uniquement pour les chiens)

Une fois que votre chien est dans le bain, vous devez rechercher les petites formes flottantes. Les puces adultes mesurent environ 2 à 4 mm et essaient de nager dans l'eau. Leur corps est dur et il est difficile de les écraser avec les ongles.

Vous pouvez également examiner la serviette dans laquelle vous avez enveloppé votre chien pour le sécher. Vous pouvez remarquer des puces (elles devraient bouger) ou des excréments de puces qui laissent une tache rouge sanguinolente.

Peigner votre animal

Passez un peigne à puces ou un peigne à poux, dont la dentition est très fine, dans le pelage de votre animal. Ciblez plus particulièrement le cou, la base de la queue et la face ventrale, là où l'animal ne peut ni se lécher ni se mordiller. Vous devriez pouvoir trouver et reconnaître les adultes, les excréments et les œufs.

Vous pouvez voir puces sautiller (pire des cas)

Vous pouvez voir des puces sautiller dans votre maison, ici et là, à la recherche d'un hôte. Si elles ne trouvent pas de chat, de chien ou d’autre petit carnivore, elles risquent de se retourner contre vous !

Cela signifie que votre maison est fortement infestée par les puces. Vous devez prendre des mesures immédiates.

Quelle est la différence entre les puces de chien et les puces de chat?

Il y a très peu de différences entre les deux.

Elles infestent toutes deux les chats et les chiens et causent les mêmes désagréments et troubles de santé à vos animaux de compagnie. Les mêmes stratégies de lutte s'appliquent.

La puce du chat (Ctenocephalides felis) est la puce la plus répandue dans le monde. Elle représente 85 % de la population de puces infectant les animaux de compagnie. En fait, on trouve plus de puces de chat que de puces de chien sur un chien.

La puce du chat est appelée puce du chat parce que, la première fois qu'elle a été correctement identifiée, elle provenait d'un chat. En étudiant le génome des puces, les scientifiques ont montré que le genre Ctenocephalides est originaire d'Afrique^[1].

Morphologiquement, les puces de chat (Ctenocephalides felis) et les puces de chien (Ctenocephalides canis) sont très semblables. Elles se distinguent par la taille des cténidies de la tête (aussi appelées "peignes" qui sont des rangées d'épines sclérotinisées), de l'abdomen et, la présence de quelques soies sur le corps et les pattes.

De plus, leur capacité à sauter diffère légèrement. Ctenocephalides felis saute plus haut et Ctenocephalides canis saute plus loin.

Où vivent les puces adultes?

En bref, les puces de chien et de chat restent sur leur hôte jusqu'à ce qu'elles meurent.

Les pupes de puces sortent de leur cocon lorsqu'elles perçoivent des signaux indiquant qu'un hôte approprié pourrait être proche : vibrations, élévation de la concentration de CO2, augmentation de l'humidité...

Lorsqu'elles éclosent, et si elles ne trouvent finalement pas l'hôte qu'elles espéraient, elles peuvent survivre pendant environ 3 semaines. Ce chiffre peut varier en fonction des conditions d'humidité et de température.

Une fois qu'elles ont repéré leur proie, elles sautent dessus (et elles peuvent sauter très haut par rapport à leur taille) et commencent à se nourrir presque immédiatement.

Elles ne quittent l'animal que si elles sont dérangées ou si elles trouvent qu'il y a trop de puces sur le même animal. Elles peuvent vivre sur leur hôte jusqu'à 100 jours et plus.

Si elles quittent leur hôte par accident et n'en trouvent pas d'autre, elles ne survivent dans ce cas que 2 à 3 jours. En effet, elles s’étaient habituées à manger beaucoup de sang et ne peuvent plus satisfaire leur métabolisme augmenté.

Comment les puces adultes se nourrissent-elles?

Les puces du chat et du chien (Ctenocephalides felis et Ctenocephalides canis) se nourrissent du sang de différents hôtes : chats, chiens, carnivores sauvages, opossums, rongeurs, lapins, ruminants... 50 espèces ont été recensées.

Elles peuvent également se nourrir sur l'homme si rien d'autre n'est disponible. Elles le quittent dès qu'elles ont trouvé un animal plus approprié.

Les puces commencent à piquer quelques minutes après avoir rejoint le pelage de leur hôte. Leurs pièces buccales sont adaptées à percer la peau et à sucer le sang des vaisseaux capillaires périphériques^[2]. Elles comprennent :

• 2 palpes labiaux et 2 palpes maxillaires servant à localiser le meilleur endroit pour la piqûre
• 2 stylets (laciniae) pour percer la peau et injecter la salive de la puce
• Un troisième stylet, l'épipharynx, qui perce aussi la peau, mais en plus, plonge dans les vaisseaux capillaires pour y prélever du sang

La salive des puces contient des protéines qui ramollissent les tissus et empêchent la coagulation. La piqûre peut provoquer un petit œdème si l'animal est hypersensible. On observe alors un bouton ou une papule.

Les puces femelles consomment beaucoup plus de sang que les mâles. Elles ont besoin d'énergie pour pondre jusqu'à 50 œufs par jour (environ 25 en moyenne). Leur consommation quotidienne de sang peut aller jusqu'à 15 fois leur poids corporel^[3].

Comment les puces se reproduisent-elles?

Avant de s'accoupler, les puces mâles et femelles doivent prendre un premier repas de sang. C'est ce qu'elles font immédiatement, dans la première heure qui suit leur arrivée sur l'hôte.

Elles s'accouplent ensuite dans les 8 à 24 heures qui suivent et la femelle commence à pondre ses premiers œufs 24 à 36 heures après son arrivée.

Les puces, en particulier les femelles, sont des suceurs de sang voraces et elles ont besoin de cette ressource pour produire jusqu'à 50 œufs par jour. Cela représente trois fois leur poids !

Au cours de sa vie d'une centaine de jours, une puce femelle peut pondre 1 745 œufs.

Il n'est donc pas surprenant qu'une infestation de puces puisse exploser très rapidement.

Les œufs de puces mesurent 0,5 mm de long, sont de forme ovale et de couleur blanche. Ils sont humides et collants juste après avoir été pondus par la femelle. Ils sèchent rapidement et tombent sur le sol. Ils sont potentiellement présents dans tous les endroits où l'animal est passé.

En savoir plus sur les œufs de puces.

Les troubles causés par les puces

Anémie

Les puces sont des suceurs de sang voraces. Une forte infestation, si elle n'est pas traitée, peut provoquer à long terme une anémie et éventuellement la mort de l'animal. En particulier chez les petits animaux tels que les chiots ou les chatons.

Chaque puce consomme en moyenne 13,6 µl par jour^[4].

Ainsi, une infestation de 110 puces peut prélever 1,5 ml de sang par jour. Cela représente 5% de la quantité totale de sang d’un jeune chaton.

Transmission de parasites internes

Les parasites internes (vers) transmis par les puces ne sont pas nocifs et ne posent pas de problèmes de santé visibles pour les carnivores domestiques.

Dipylidium

Dipylidium caninum est un vers plat qui vit, se nourrit et se reproduit dans les intestins des chiens et des chats.

Les larves de puces ingèrent les œufs de Dipylidium de la même façon qu'elles se nourrissent d'autres débris organiques présents sur le sol. Les larves de Dipylidium commencent à se développer dans les tissus des larves de puces et cessent de muer lorsqu'un certain stade de vie (le cysticercoïde) est atteint.

Une fois devenues adultes, les puces infestées peuvent être avalées par son hôte, un chien ou un chat faisant sa toilette. Le Dipylidium reprend alors son développement dans les intestins de l'animal. Son corps segmenté peut atteindre une longueur spectaculaire, jusqu'à 70 cm !

Régulièrement, le vers perd son dernier segment qui contient 20 à 25 œufs. Vous pouvez facilement remarquer ces segments (également appelés sacs d'œufs) dans les excréments de votre animal. Ils ressemblent à des grains de riz ou de concombre.

Dans la plupart des cas, l'infestation par Dipylidium ne provoque aucun symptôme.

Acanthocheilonema reconditum

Ce parasite est une microfilaire dont la biologie est proche de celle du vers du cœur.

Elle est transmise par la salive de la puce lorsqu'elle pique.

Elle n'est pas pathogène et aucun symptôme associé à l'infestation n'a été enregistré. Il n'y a donc pas lieu de s'inquiéter.

Transmission d’infections à l'homme

Notez que la puce du chat et la puce du chien ne sont PAS vecteurs de la peste. C'est la puce du rat, Xenopsylla cheopis qui est responsable de la propagation de cette épidémie.

Maladies à Rickettsies

La transmission est causée par l'introduction accidentelle d’excréments de puces infectés dans une plaie ouverte, y compris les plaies causées par des morsures de puces.

Les Rickettsies ne provoquent pas de symptômes chez les chats et les chiens.

Toutefois, les chats et les chiens peuvent introduire dans la maison des puces de chat infectées par Rickettsia typhi ou Rickettsia felis. Ces deux bactéries peuvent infecter les humains et provoquer un éventail de symptômes non spécifiques : fièvre, rougeurs, douleurs, vomissements etc.

Plus d’information sur le typhus murin.

Bartonellose

La bactérie Bartonella henselae est à l'origine de la «maladie des griffes du chat». Cette maladie est transmise à l'homme ou la femme par une morsure ou une griffure d'un chat infecté. Les symptômes sont des malaises, une diminution de l'appétit et un gonflement des ganglions lymphatiques situés à proximité de la griffure ou de la morsure.

Les chats sont le principal réservoir de la maladie, qui est transmise de chat à chat par la puce du chat, Ctenocephlides felis. 40% des chats européens sont porteurs.

Plus d'information sur les griffures de chat

Les chats et les chiens infectés ne présentent aucun symptôme.

Dermatite allergique par les puces

La dermatite allergique par piqûres de puces (DAPP) est l'une des affections cutanées les plus courantes chez les chats et les chiens.

Elle est due à l'hypersensibilité de l'animal aux allergènes contenus dans la salive des puces, qui sont injectés dans les capillaires sanguins lors de la piqûre.

La piqûre induit localement un œdème suivi d'une papule érythémateuse. Les animaux allergiques ont généralement moins de puces car ils se toilettent plus activement.

Le diagnostic repose sur la recherche de puces et de leurs excréments sur le pelage de l'animal. Le vétérinaire peut ensuite évaluer l'hypersensibilité de l'animal par injection intradermique d'allergènes^[5].

Une autre méthode, plus pragmatique, consiste à appliquer un produit antipuce efficace et voir si les symptômes disparaissent.

Comment se débarrasser des puces adultes

Dans le cycle de vie des puces c'est le stade adulte qu'il faut cibler en priorité, et ce pour plusieurs raisons :

• Les puces adultes sont plus accessibles. Leur présence se limite au pelage de l'animal
• L'efficacité d’un traitement est plus facilement visible
• L'animal est rapidement soulagé
• De nombreux produits très efficaces sont disponibles dans le commerce

Cependant ce n'est pas une raison pour ne pas prendre en compte les autres stades de vie des puces. En effet, les adultes représentent moins de 5 % de la population de puces. Les autres formes de vie: œufs, larves et pupes, sont nécessairement présentes dans votre foyer et alimentent continuement la ré-infestation de votre animal.

Objectifs du traitement

Savoir ce que vous attendez exactement de votre traitement vous aidera clairement à le choisir et à le mettre en œuvre.

Tuer les puces de votre animal

C'est le choix le plus évident. Il soulage rapidement votre compagnon à quatre pattes. Mais les formes immatures de puces non traitées qui infectent votre maison finiront par devenir adultes et infesteront à nouveau votre animal. Vous voilà revenu au point de départ !

Débarrasser votre maison des formes de puces immatures

Il s'agit d'un choix à long terme. Il s'agit d'assécher la source de nouvelles puces dans votre maison. Certains produits empêchent l'éclosion des œufs pondus par les puces sur votre animal de compagnie. C'est efficace mais cela prend du temps (au minimum un mois).

Cependant, n'oubliez pas que votre animal peut s’infester en dehors de votre foyer.

La prévention

Vous pouvez éviter que votre maison soit contaminée dès le départ. C'est le meilleur des deux mondes. C'est un choix judicieux. Mais il a un prix, puisqu’il s’agit d’un traitement continu.

Les stratégies de traitement

L'objectif raisonnable que nous préconisons ici est de débarrasser votre foyer de toute forme de puces. Il est toujours possible que votre animal s’infeste au dehors, mais cela permet néanmoins d’assainir considérablement la situation.

Le moyen privilégié est de cibler les adultes pour les empêcher de pondre, et les œufs pour les empêcher d’éclore.

Il faut intervenir directement sur l’animal :

• Pour tuer les puces adultes, car elles y sont rassemblées
• Pour limiter le nombre d’œufs et leur viabilité, sur une cible relativement limitée en taille : le pelage de votre animal

Bien sûr, il faut traiter tous les animaux de votre maison en même temps, car les animaux non traités infesteront inévitablement votre foyer.

Stratégie n° 1

Cette stratégie est privilégiée par la plupart des experts, pour l'instant. Elle consiste à utiliser des produits récents qui tuent toutes les puces en 24 heures ou moins, de sorte que les puces n'aient pas le temps de pondre des œufs.

Voici les médicaments antipuces que vous devriez envisager :

• Bravecto® (fluralaner) - administration orale - efficacité de 12 semaines - chiens et chats
• Credelio® (lotilaner) - administration orale - efficacité sur 1 mois - chiens et chats
• Nexgard® (afoxolaner) - administration orale - efficacité sur 1 mois - chiens
• Revolution® Plus (sarolaner + selamectine) - administration topique - efficacité 1 mois - chats seulement
• Simparica ® (sarolaner) - administration orale - efficacité sur 1 mois - chiens seulement

Stratégie n°2

Certaines molécules plus anciennes, bien qu'encore très performantes, ont tendance à voir leur efficacité diminuer légèrement à la fin de la période de protection. Comme la plupart d'entre elles sont appliquées par voie topique, elles sont également sensibles à l'exposition répétée aux bains.

C'est pourquoi certains produits sont combinés avec un régulateur de croissance des insectes (RCI) qui empêche l'éclosion des œufs pondus par les quelques femelles survivantes :

• Frontline® Plus (fipronil + S-méthoprène) - spray ou spot-on - efficacité 8 semaines - chiens et chats
• Advantix® II (imidaclopride + perméthrine + pyriproxyfène) - spot-on - efficacité de 4 semaines - chiens uniquement
• Advantage® II (imidaclopride + pyriproxyfène) - spot-on - efficacité de 4 semaines - chiens et chats

Stratégie n° 3

Si votre animal tolère quelques puces pendant un certain temps, vous pouvez choisir une option économique qui l'aidera à se débarrasser des puces tant qu'il ne sera pas infecté à l'extérieur.

Il s'agit d'un comprimé oral ou d'une solution injectable dont le seul mode d'action est de rendre les puces femelles stériles:

• Program® (lufenuron) - administration orale - efficacité 1 mois - chiens et chats
• Program® 6 Month Injectable for Cats (lufenuron) - injectable - efficacité 6 mois - chats uniquement

Notez que l'injection de 6 mois pour les chats est très pratique grace à sa très longue rémanence.

FAQ

Conclusion

Les adultes ne représentent que 5 % de la population totale de puces.

Pourtant les puces adultes sont souvent les seules formes de vie dont les propriétaires de chiens ou de chats ont conscience. Parce qu’elles sont plus faciles à remarquer et parce que ce sont elles qui causent des nuisances.

Ce sont aussi les adultes qu’il faut cibler dans un programme de traitement antipuce moderne : elles sont les plus exposées et les plus vulnérables.

Il faudra garder à l’esprit que le but principal d’un traitement est d’empêcher les puces adultes de contaminer votre foyer soit en les tuant directement, soit en les empêchant de pondre des œufs viables.

Gilles Ventejol

Gilles Ventejol est un professionnel de la Santé Animale. Il possède un diplôme d'ingénieur dans les sciences de la vie (ENSAIA - niveau master II). Il a travaillé pendant plus de 20 ans dans des laboratoires pharmaceutiques vétérinaires où il a contribué au développement et à la promotion de nombreux médicaments vétérinaires. Il a organisé de nombreuses conférences à l'attention de la profession vétérinaire. Ses domaines d'intervention ont été la parasitologie, la cardiologie, la néphrologie, les vaccins et la reproduction..